Fortes chaleurs cette semaine avant le retour des orages !

Le soleil a largement dominé sur l'ensemble de la région aujourd'hui. La chaleur a également été au rendez-vous. En effet, on a pu relever 32 à 33°C à Nîmes et à Montpellier. Ces températures vont se maintenir tout au long de la semaine. Il faudra en profiter car un premier risque orageux est entrevu dès jeudi. Il s'agira essentiellement d'orages diurnes, comme ceux qui concernent la région depuis plusieurs mois déjà. Revenons tout d'abord sur la chaleur attendue tout au long de la semaine.
Dès aujourd'hui et jusqu'à mercredi, les conditions anticycloniques vont se maintenir. De ce fait, les températures vont continuer de dépasser les 30°C sur notre région ainsi que dans le Sud-Ouest de la France (voir cartes ci-dessous), jusqu'à vendredi. Nous pourrons régulièrement relever 31 à 32°C près de la vallée-du-Rhône ainsi que dans l'intérieur de l'Hérault. Le Roussillon ne sera pas en reste, les 30°C seront également régulièrement atteins. Ces valeurs n'ont rien d'exceptionnelles. Néanmoins, compte tenu de l'avancement vers la saison automnale, de telles températures restent assez remarquables.
Un premier risque orageux est entrevu par les modèles de prévision pour la journée de jeudi. Le flux marin se mettra en place sur la région mercredi après-midi, ramenant de l'air chaud et humide sur nos départements. Ce flux marin se maintiendra jusqu'à jeudi soir sur l'Est de la région notamment. De ce fait, l'instabilité de la masse d'air va augmenter accentuant ainsi le risque d'orages. Côté dynamisme, il semblerait qu'une anomalie de basse tropopause circule sur notre région entre la fin de nuit de mercredi à jeudi et la matinée suivante. Ces deux paramètres ainsi couplés devraient permettre la genèse d'orages. Il est encore tôt pour déterminer la localisation exacte de ces cellules orageuses ainsi que leur intensité. Nos services feront un nouveau point détaillé dans les prochains jours.
En cours d'après-midi de jeudi, de nouveaux orages d'évolution diurnes sont attendus. Cette situation s'apparente à celle que nous connaissons depuis plusieurs mois maintenant, à savoir, des orages qui se forment sur les reliefs et le piémont en début d'après-midi et qui gagnent ensuite les plaines. Le risque semble toutefois se préciser comme vous pouvez le voir sur les cartes de précipitations ci-dessous. A gauche le modèle de prévision GFS, à droite le modèle WRF. Le premier étant un modèle à maille "large", est assez imprécis. Mais il permet d'apercevoir les premiers signaux de déclenchements orageux. Le second est un modèle à mailles dites "plus fines". Il est de ce fait plus précis et permet de se faire une première idée des zones potentiellement impactées. Il est important de ne pas prendre ces cartes de précipitations au pied de la lettre. La prévision des orages est un exercice complexe qui demande l’interprétation de plusieurs paramètres météorologiques (flux de basse couche, flux en altitude, instabilité, dynamisme etc).
Que pouvons nous attendre pour la suite ? Les signaux se confirment de jour en jour pour un net changement de temps aux alentours du 17 septembre. Comme nous vous l'évoquions dans les articles précédents, l'ensemble des modèles de prévision font apparaître à tour de rôle des dégradations orageuses sur la région à cette date. Il convient néanmoins de rester très prudent. L'échéance étant encore lointaine, nous ne sommes pas à l'abri d'un revirement de situation. Il est tout de même à noter que plus les jours passent plus ce scénarios devient majoritaire.
Sur les deux cartes ci-dessous, vous pouvez voir le modèle CEP (à gauche) qui modélise un profond talweg s'étirant de l'Espagne jusqu'au Nord-Est de la France. Notre région se retrouverait alors sur la trajectoire de ce dernier, provoquant un temps perturbé sur l'ensemble du bassin Méditerranéen. Sur le second modèle, GFS (carte de droite), la situation est différente. En effet, ce dernier voit une goutte froide positionnée proche de la Grande-Bretagne et suffisamment proche de notre pays pour impacter notre région. La différence vient du dynamisme apporté par ces deux situations. Sur la première, nous aurions un dynamisme assez faible (flux mou, vent marin assez faible) tandis que sur la seconde nous aurions un fort dynamisme (flux puissant, vent marin plus soutenu). Comme nous vous l'évoquons régulièrement dans nos articles, à de telles échéances il est important de bien comprendre que la situation est susceptible de beaucoup évoluer. Néanmoins, ce signal fort revient régulièrement depuis plusieurs jours c'est pourquoi nous vous l'évoquons dans ce bulletin. A Suivre...
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